Après une longue bataille, pour
obtenir le fameux sésame permettant de devenir le quatrième opérateur mobile
dans l’hexagone, Free Mobile est enfin une réalité.
Passé l’euphorie des premières
semaines, de nombreux utilisateurs de ce nouvel opérateur ont manifesté leurs difficultés
pour passer des appels aux heures de pointes.
Pour le moment Free Mobile a un
réseau qui ne couvre pas entièrement le territoire français. Pour palier à ce
manque de réseau, un accord a été passé entre l’opérateur Orange et Iliad,
maison mère de Free Mobile, permettant de supporter le trafic de Free Mobile
partout où leur réseau fait défaut. D’après Free Mobile, le souci venait de
l’interconnexion de leur réseau avec celui d’Orange. Le problème est, à priori,
résolu.
Ces incidents de réseaux, ont
déclenché de nombreuses réactions venant principalement des trois autres
opérateurs, qui n’ont manifestement toujours pas digéré l’arrivé du nouveau
venu.
Les critiques ont parlé de
l’effet économiquement désastreux sur la profession, parlant de milliers de
postes en sursis. Il faut plutôt y voir la fureur de ces opérateurs, qui sont
obligés de pratiquer des tarifs plus raisonnables qu’avant, réduisant fortement
la rémunération des actionnaires. Les postes qui seront éventuellement
supprimés, le seront uniquement pour maintenir un bon rendement auprès des
actionnaires.
D’autres critiques ont pointés la
médiocrité du réseau de Free Mobile. Ils oublient tous, qu’ils sont aussi
passés par là ! Le réseaux de Free Mobile est tout neuf, il en cours de
déploiement. Il est donc normal, qu’il ne soit pas encore aussi dense que les
trois autres. Il deviendra aussi bon que ses concurrents dans les années à
venir, c’est certain. Il faut se souvenir d’un temps, où le réseau Itineris se
contentait de couvrir que quelques villes et les axes autoroutiers, tout appel
passé un peu à l’écart ne passait pas du tout.
Free Mobile n’a pas révolutionné
la téléphonie mobile, mais a ramené à la raison un marché dirigé par trois chefs,
imposants des conditions anormales. Il
ne faut pas écouter les détracteurs ayant des liens évidents avec les trois
premiers opérateurs. Ils ne sont pas là pour défendre les consommateurs mais
pour défendre leurs propres intérêts.
Ce nouvel opérateur fonctionnera
longtemps, fera des bénéfices. Peut être oublierons-nous le mal qu’ont fait les
trois autres opérateurs à notre pouvoir d’achat, si précieux par les temps qui courent.
Lomex.
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