mardi 17 juillet 2012

L’interminable chute de Research In Motion (RIM).



Pendant une bonne partie de la première décennie des années 2000, la société RIM avec son BlackBerry a dominé le marché de la messagerie électronique, notamment chez les professionnels.


            Sûr de son succès, l’entreprise Canadienne c’est endormie sur ses lauriers, de la même manière que Nokia. RIM n’a pas vu venir les tsunamis Androïd de Google et iOS d’Apple. Ces deux OS ont très rapidement ramené à l’âge de pierre RIM et son BlackBerry. RIM semble être totalement incapable de modifier sa stratégie, afin de mieux faire face à ses concurrents. RIM souffre d’une grosse hémorragie d’utilisateur, et c’est bien normal.

            De nos jours, lorsqu’on prend un BlackBerry dans les mains, on s’aperçoit que le système est devenu très peu pratique, compliqué pour les néophytes. La différence avec un iPhone ou un Androïd est frappante. C’est un peu, comme si on se remettait à utiliser les vieilles télévisions à tube cathodique après plusieurs années d’écrans LCD et de haute définition, le retour en arrière serait amer. Comment Research In Motion peut-il encore croire à son système qui semble avoir prit vingt ans de retard ? De grandes entreprises, autrefois ralliées au système BlackBerry, commencent à se séparer de ce système obsolète au profit des deux autres.

            RIM doit impérativement se faire un électrochoc énorme, afin de créer quelque chose de nouveau, de vraiment innovant et qui prend une bonne longueur d’avance sur ses concurrents. Apple est une entreprise très prospère, après des années sombres, grâce à la capacité qu’elle a eu as concevoir un environnement et des équipements qui ont induits une rupture technologique dans la téléphonie et la manière de la percevoir. Il y aura d’autres sociétés qui prendront de l’avance grâce à de nouveaux « supers produits ». Le plus dur est de conserver cette avance…RIM n’y est pas arrivée.

Sans révolution, Research In Motion disparaîtra à petit feu et finira par être revendue par morceaux à ceux qui voudront, surtout, récupérer le joli portefeuille de brevet détenu par le Canadien.

En effet, RIM est actuellement dans un océan, entourée de requins cherchant à dévorer ce qui est, de nos jours, le nerf de la guerre technologique, les brevets. Nul doute, que les années de RIM sont comptées, encore 4 ou 5 ans, grand maximum…

                                               Lomex.

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