jeudi 19 avril 2012

Demain, la voiture automatique.


Amis de la science fiction voici venu le début de la voiture qui se conduit automatiquement, comme dans les films, ou presque…

            Nos voitures sont aujourd’hui bardées d’électronique, qui nous facilite la vie, à travers l’ABS, l’ESP et autres abréviations apparu ces 15 dernières années. Il est donc logique, de voir arriver des projets de voiture à conduite automatique. Wolkswagen ou bien encore Google font de grosses recherches en ce sens.


            La technologie sera au point, si ce n’est pas déjà le cas, et commercialisée dans les dix prochaines années. Il y aura certainement plusieurs étapes de commercialisation commençant par l’automatisation partielle, pour finir par laisser le contrôle total de la conduite au seul véhicule. Ces étapes sont obligatoires pour plusieurs raisons.

D’abord, pour faire entrer dans les mœurs l’idée que, oui une voiture peut se conduire sans conducteur. Il va être relativement délicat de mettre en confiance les futurs clients de ces véhicules. Les constructeurs n’auront pas droit à l’erreur, sous peine d’allonger considérablement le temps d’introduction de cette nouveauté. Les systèmes devront être simple d’utilisation et très compréhensible, ne laissant aucun doute quand à l’utilisation.

Ensuite, pour que les constructeurs eux-mêmes acquièrent une bonne expérience du sujet. Même si, des essais très poussés sont ou seront réalisés, il n’y a rien de mieux que l’essai de masse, par les premiers clients. Grâce à ces retours d’expériences, leurs systèmes deviendront meilleurs.

Cependant, le risque de divorce entre cette technologie et les conducteurs est grande. Imaginons un instant, qu’un véhicule automatique écrase un enfant ou s’écrase dans un mur, tuant une famille entière. Le battage médiatique qui s’en suivrait, serait catastrophique pour ces systèmes. De plus, qui serait pénalement responsable ? Le conducteur, qui n’était en fait pas aux commandes ? Le constructeur, qui devrait alors verser des sommes monstrueuses en dédommagement ? Ou bien la puce défectueuse responsable du carnage mais évidemment non condamnable ? Ces questions amènent au point suivant, la réglementation.

D’un point de vue réglementaire, aussi, le sujet va être épineux. Il faudra forcement décider des suites pénales des dysfonctionnements du système, de l’ivresse au volant d’une voiture automatique ou de l’endormissement qui sera fréquent lors d’un long et ennuyeux trajet sur autoroute.

La route est pleine d’obstacle pour les voitures automatiques mais nos chers constructeurs seront nous imposer doucement, sûrement et espérons-le en toute sécurité ce système, que dans 20 ans nous aurons complètement adopté et qui aura peut être réduit à presque zéro le nombre de mort sur les routes.


Lomex.

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