Amis de la science fiction voici venu le début de la voiture
qui se conduit automatiquement, comme dans les films, ou presque…
Nos
voitures sont aujourd’hui bardées d’électronique, qui nous facilite la vie, à
travers l’ABS, l’ESP et autres abréviations apparu ces 15 dernières années. Il
est donc logique, de voir arriver des projets de voiture à conduite
automatique. Wolkswagen ou bien encore Google font de grosses recherches en ce
sens.
La
technologie sera au point, si ce n’est pas déjà le cas, et commercialisée dans
les dix prochaines années. Il y aura certainement plusieurs étapes de
commercialisation commençant par l’automatisation partielle, pour finir par
laisser le contrôle total de la conduite au seul véhicule. Ces étapes sont obligatoires
pour plusieurs raisons.
D’abord, pour faire entrer dans
les mœurs l’idée que, oui une voiture peut se conduire sans conducteur. Il va être
relativement délicat de mettre en confiance les futurs clients de ces
véhicules. Les constructeurs n’auront pas droit à l’erreur, sous peine
d’allonger considérablement le temps d’introduction de cette nouveauté. Les systèmes
devront être simple d’utilisation et très compréhensible, ne laissant aucun
doute quand à l’utilisation.
Ensuite, pour que les
constructeurs eux-mêmes acquièrent une bonne expérience du sujet. Même si, des
essais très poussés sont ou seront réalisés, il n’y a rien de mieux que l’essai
de masse, par les premiers clients. Grâce à ces retours d’expériences, leurs systèmes
deviendront meilleurs.
Cependant, le risque de divorce
entre cette technologie et les conducteurs est grande. Imaginons un instant,
qu’un véhicule automatique écrase un enfant ou s’écrase dans un mur, tuant une
famille entière. Le battage médiatique qui s’en suivrait, serait catastrophique
pour ces systèmes. De plus, qui serait pénalement responsable ? Le
conducteur, qui n’était en fait pas aux commandes ? Le constructeur, qui
devrait alors verser des sommes monstrueuses en dédommagement ? Ou bien la
puce défectueuse responsable du carnage mais évidemment non condamnable ?
Ces questions amènent au point suivant, la réglementation.
D’un point de vue réglementaire,
aussi, le sujet va être épineux. Il faudra forcement décider des suites pénales
des dysfonctionnements du système, de l’ivresse au volant d’une voiture
automatique ou de l’endormissement qui sera fréquent lors d’un long et ennuyeux
trajet sur autoroute.
La route est pleine d’obstacle
pour les voitures automatiques mais nos chers constructeurs seront nous imposer
doucement, sûrement et espérons-le en toute sécurité ce système, que dans 20
ans nous aurons complètement adopté et qui aura peut être réduit à presque zéro
le nombre de mort sur les routes.
Lomex.
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